C’était une vente publique exceptionnelle qui a rassemblé du monde. Certains agriculteurs n’ont pas hésité à parcourir des kilomètres pour avoir une chance d’acquérir l’une des génisses d’Eric Montagny, éleveur réputé pour la qualité du patrimoine génétique de celle-ci.
Avec le départ programmé à la retraite de ses parents, le GAEC familial se réorganise. L’exploitation laitière cède sa place à la production de viande, ce qui conduit l’éleveur à se séparer de 60 de ses génisses laitières.
Avant le début des enchères, les acheteurs ont minutieusement évalué les caractéristiques des vachettes, examinant leur morphologie, leur potentiel laitier, leur valeur bouchère et d’autres critères essentiels.
La vente aux enchères a débuté « à l’ancienne », avec des offres soumises sous pli. Après une dizaine de vaches adjugées ainsi, place aux enchères publiques, à main levée. C’est alors qu’une génisse à la robe tachetée, de race montbéliarde, a attiré l’attention des éleveurs.
Les enchères se sont rapidement enflammées, dépassant la barre symbolique des 10 000 euros. C’est finalement un jeune éleveur qui a remporté l’enchère. « Je suis très content de mon achat », a-t-il déclaré à nos confrères de France 3. Cette génisse va lui permettre d’introduire du sang neuf dans son troupeau. Une enchère égale à trois fois la mise de départ, « Mais c’était le prix à payer pour avoir une bonne génisse », a-t-il ajouté.